Les réalités du dopage dans le milieu sportif

Le dopage constitue une épine dans le pied de certains athlètes. Je vous livre plus de détails sur cette pratique décriée qui perdure toujours.

Les raisons du dopage

Souvent, les sportifs invoquent le surmenage et le déracinement. En outre, la pression exercée par le Club d’appartenance constitue une raison majeure.

Le dopage constitue un moyen de supporter moralement et physiquement toute forme d’oppression. Ainsi, l’augmentation de l’oxygénation  des muscles permet d’améliorer le potentiel aérobie.

Il faut inclure l’augmentation de la puissance musculaire et la diminution de la sensation de fatigue. Plusieurs modifications morphologiques sont évoquées.

La lutte contre le stress constitue un facteur aggravant. Parfois, certains sportifs prennent des diurétiques afin de tenter de dissimuler la prise de médicaments interdits.

Quelques exemples de produits dopants

Le COI ou Comité International Olympique a établi une liste au Journal Officiel du 17 juin 1998. Le décret n° 98-464 détermine 5 classes de produits interdits considérés comme des dopants pour les athlètes.

Les stimulants servent à amoindrir la sensation de fatigue physique à travers les amphétamines, la cocaïne, la caféine, entre autres. Les narcotiques naturels ou synthétiques sont réputés pour réduire les sensations de douleurs via la diamorphine extrait de l’héroïne, la méthadone, la morphine, la pentazocine, la péthidine, le dextronoramide, etc.

Les autres produits interdits

Les agents anabolisants sont utilisés pour augmenter la force et la puissance musculaire. Ils sont disponibles en deux classes à travers les stéroïdes anabolisants androgènes ou SAA incluant la testostérone, le nandrolone, le stanzizolol, etc.

Quant à la seconde classe, elle comprend les bêta -2 agonistes. Pour leur part, les diurétiques permettent de perdre du poids tout en diluant les produits dopants ingérés.

Il faut ajouter les hormones peptidiques, glycoprotéiniques et analogues. Ces hormones accentuent le développement de la masse musculaire.

Les méthodes à proscrire

Cela concerne le dopage sanguin avec l’administration de globules rouges ou de produits similaires. Il faut citer les manipulations d’ordre pharmacologiques, chimique ou physique.

Elles peuvent modifier les échantillons d’urine collectés lors des contrôles.

Les substances à éviter

Cela implique l’alcool, la marijuana, les anesthésiques locaux ainsi que les corticostéroïdes qui permettent de réduire les inflammations. Il faut aussi noter les bétabloquants qui diminuent le rythme cardiaque.

Par ailleurs, certains médicaments sont détournés de leur utilisation initiale. En effet, ils simplifient le transport de l’oxygène et améliorent la masse musculaire.

Il faut aussi noter l’EPO, le fluoro-carbone, l’hormone de croissance, l’hémoglobine réticulée et l’IGF1. Retrouvez plus d’actus ici.   

Crédit Photo : rts.ch & nicolas-aubineau.com

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