Le running dédié anti-coronavirus doit devenir un réflexe

Malgré le déconfinement, il faut demeurer prudent pour la pratique du running. Je vous livre quelques conseils afin de correspondre aux critères.

La manière de pratiquer un running protégé

Comme le coronavirus se transmet surtout par les gouttelettes, les chercheurs belges et néerlandais ont conclu après une étude bien pensée. En fait, il est préférable de courir côte à côte par temps calme.

Ainsi, la distanciation sociale est respectée. En effet, les gouttelettes  s’envolent derrière les deux coureurs. La course derrière un autre coureur doit se tenir à plus d’un mètre pour éviter la contamination.

Selon cette étude, un écart de 4 à 5 mètres est beaucoup plus rassurant. Cette conclusion émane du professeur Ben Blocken, un chercheur en aérodynamique à l’Université Belge de Louvain et à l’Université d’Eindhoven des Pays-Bas.

Les recommandations du Ministère des Sports

D’après cette institution, 10 mètres minimum constituent la distance exigée entre 2 coureurs de 2 cyclistes, à partir du 11 mai 2020. Cette directive permet la limitation des contacts physiques.

L’attestation n’est pas requise et aucune limitation en termes de durée de pratique n’est demandée. Etrangement, lors du confinement de la mi-mars jusqu’au 10 mai 2020, la distance entre 2 coureurs est limitée à 1 mètre pour une heure de sortie autorisée par jour.

Or, le Ministère a imposé ces 10 mètres après le déconfinement. Suite à plusieurs études non communiquées au public, il semble admis qu’il est nécessaire d’adopter un éloignement plus important, en matière de running.

Les raisons de ces constatations

D’après Lydia Bourouiba, une chercheuse de MIT, un mètre de distance n’est pas suffisant pour permettre aux gouttelettes de retomber au sol. En effet, les gouttelettes de salive peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres dans le cadre d’un éternuement.

Ce constat émane d’un cliché haute vitesse qui a permis d’observer le mode de propulsion d’un éternuement. Ainsi, la distance d’1 mètre préconisée par l’OMS est nettement en-deçà de la réalité.

Les conclusions d’un autre scientifique

Directeur Santé chez Ansys, Thierry Marchal a signalé que la distance d’un mètre n’est pas idéale. En effet, ces gouttelettes provoquées par un éternuement ou une quinte de toux parcourent 28m/s.

Elles ne peuvent retomber au sol sous l’effet de la gravité. Il faut entre 1,5 mètre voire 2 mètres pour que la majorité de ces gouttelettes en termes de volumes retombent au sol.

Il faut toujours demeurer prudent face aux risques certains de contamination. N’oubliez pas de pratiquer les gestes barrières sanitaires efficaces comme le gel hydro-alcoolique et le port de masque, en cas de doute.

Plus de conseils sont présents ici.

Crédit Photo : sortiraparis.com & lejsl.com

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