Le cas du run associé à la musculation

Le coureur à pied peut faire appel à la musculation. Je vous fournis plus d’infos pour une meilleure endurance de course.

Les paramètres principaux du running

Le VO2 max correspond à la consommation maximale d’oxygène. Quant à l’économie de course, elle porte sur la consommation d’oxygène par unité de distance.

De nombreuses études ont réussi à démontrer une nette amélioration de l’économie de course après 6 à 14 semaines de musculation. Pour y parvenir, le programme implique le travail pliométrique ainsi que les charges lourdes.

L’exemple de la pliométrie

Le régime pliométique repose sur un cycle d’étirement et de raccourcissement musculaire. Dans une première phase, le muscle se contracte de façon excentrique.

C’est le cas de l’étirement. Ensuite, le muscle se raccourcit et agit de manière concentrique. Il s’agit du raccourcissement.

A titre d’exemple, il faut citer le saut en contrebas suivi du saut vertical. L’amorti au sol est la phase excentrique et l’extension des jambes est la phase concentrique.

Le travail en pliométrie décuple la capacité à produire un mouvement puissant dans un délai court. La contraction pliométrique est naturelle et commune parmi les sportifs.

Les apports de la pliométrie

Elle agit positivement sur les facteurs nerveux. La force développée supérieure atteint son apogée concentrique.

L’élasticité des muscles est davantage sollicitée.

La musculation via les charges lourdes

Deux à trois séances hebdomadaires de musculation sont nécessaires pour être efficace avec les charges lourdes. L’économie de course enregistre un gain appréciable avec l’association de la musculation à charges lourdes et la pliométrie.

La vitesse est plus accrue au niveau du seuil lactique suite à un entraînement de la force. La performance du runner va davantage concerner des efforts plus longs.

Dans ce cas, l’amélioration cible la VMN et l’économie d’énergie.

Les mécanismes sollicités

Le running profite de l’entrainement en forme maximale et des effets de la pliométrie. En effet, l’aspect concentrique de la course à pied implique plusieurs mécanismes à chaque foulée.

En fait, les muscles des membres inférieurs exercent une contraction musculaire en l’allongeant afin d’amortir le poids du corps. En améliorant l’économie de course, chaque foulée profite d’une meilleure énergie élastique.

La pliométrie ne demande que peu d’équipements. Cette méthode est basée sur des mouvements fonctionnels similaires à la réalité.

Chaque mouvement sollicite un nombre important de muscles. Les muscles ne travaillent pas de façon isolée.

Cela permet de profiter de deux disciplines sportives qui possèdent leurs propres efficacités, sans prendre du volume de façon excessive. Retrouvez d’autres sujets ici

Crédit Photo : strongacademy.fr & masculin.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *